Impact du wading sur nos cours d'eau
Publié : 01 avr. 2016 15:45
Salut à tous,
Je viens de lire une étude récente de l'université d'Osaka au japon, sur l'impact du wading dans les cours d'eau. Sujet pris sérieusement dans ce pays à forte densité démographique, pour autant attaché à préserver ses espaces naturels.
Pour être complète, l'étude a été effectuée sur base de renseignements et analyses collectés dans différents pays de la planète, dont la France 1ère destination touristique mondiale(on l'oublie), et les états unis. L'étude a duré la bagatelle de 5 ans !!
Certaines conclusions sont pour le moins surprenantes.
Si l''étude démontre une fois de plus l'impact extrêmement nocif du wading sur les têtes de bassin pendant les périodes d'incubation et de résorption de la vésicule des alevins, et dans toutes les zones de frayères,
ou pire de la sortie en troupeau avec la nouvelle mode des bobo's sortie marche dans l'eau froide et pure, pas plus haut que les chevilles sinon les chéris sont fatigués,
les impacts liés nos activités sur les secteurs plus aval vont se nicher là ou je ne les attendais pas.
Il apparaît que le wading dans ces zones, pour peu qu'il soit pratiqué respectueusement en tenue adaptée n'est pas très impactant.
L'étude montre par contre que le wading et la baignade de masse dans les cours d'eau, lorsqu'ils sont pratiqués sans combinaison, majorité des cas l'été, contribue au déséquilibre des cours d'eau.
La dilution des crèmes solaires dans l'eau aurait un impact non négligeable sur la tension de surface, pouvant aller dans certains secteurs jusqu'à inhiber certaines éclosions, la tension de surface modifiée empêchant les insectes de sortir correctement de leur exuvie. C'est alors l'ensemble du cycle de vie de la rivière qui se retrouve perturbé.
Plus étonnant, même en l'absence de produits solaires, l'étude montre que les résidus de produits de bain présents sur la peau, savons et shampoings, participent aussi au déséquilibre des cours d'eau de manière non négligeable. D'autant plus que ces produits ont tous été étudiés pour une dissolution facile dans l'eau douce. L'étude va jusqu'à recommander de ne pas se baigner en eau douce moins de 6h après une douche ou un bain, idéalement de ne pas se laver avant si une sortie de ce type est prévue dans la journée.
Sur le cas des personnes ayant une sudation importante, l'étude n'a pas réussi à conclure définitivement. Néanmoins, les apports en urée /acide urique/ammoniac ( eh oui, c'est dégueu la sueur) semblent rester marginaux par rapport aux apports générés par la biomasse, dans les cours d'eau en bonne santé. Par précaution, il reste recommandé d'essuyer la sueur avant d'aller se baigner!!
Concernant les personnes qui se soulagent dans l'eau, l'étude a par contre montré un impact non nul dans les secteurs les plus fréquentés. Cette pratique n'est évidement pas recommandée.
La recommandation principale reste toutefois de se baigner préférentiellement en portant une combinaison, ou de marcher dans l'eau uniquement avec des waders, pour peu que ces équipements soient utilisés correctement.
Concernant ces tenues, il est en effet fortement recommandé de les laver le moins possible, et en tout cas après lavage de les laisser soumises aux intempéries pendant au moins 3 averses de 2 à 3h, afin d'éliminer un maximum des produits de nettoyage.
Dans certains secteurs fréquentés, les impacts sont tels que des villes américaines et japonaises envisagent très sérieusement d'interdire toute activité sur les secteurs amont, et de n'autoriser les baignades et le wading sur les secteurs aval qu'en tenue adaptée. Adieu shorts et maillots de bains. Il est prévu de verbaliser sévèrement les contrevenants, ainsi que ceux qui auraient l'indélicatesse de se soulager dans l'eau.
Les plus extrémistes vont jusqu'à imaginer une interdiction de baignade moins de 6h après une douche ou une bain savonné, et sont en train d'étudier un test de détection des produits de nettoyage corps et vêtements, qui serait à disposition des gardes de l'environnement, pour dressage de PV au delà d'un certain taux, encore en débats. les tests seront en vente dans les pharmacies pour que chacun puisse se tester avant baignade, et échapper au PV.
Nous sommes encore très loin de cette prise de conscience en France, pourtant l'un des pays les plus concernés par les activités en particulier touristiques autour de l'eau.
Gageons pourtant que si nous n'agissons pas de nous même pour limiter les dégâts, ce genre de mesures finira par arriver chez nous, comme les hamburgers et les saucisses herta ont fini par arriver !!
Un dernier point :
Cette étude très complète est allée jusqu'à analyser l'effet des flatulences sous l'eau, effet totalement annulé lors du port de waders en bon état , les combinaisons n'ayant elles aucun effet sur ce phénomène.
Le résultat est surprenant, les effets sont négligeables dans tous les pays , sauf en France ou des effets importants ont été décelés sur certaines rivières, très localisées.
En regardant les dates de réalisation des prélèvements, et en recoupant certains posts du Fofo, il m'est apparu clairement une évidence : Ed était non seulement sur le territoire français, mais à la pêche sur les rivières concernées ces jours là, visiblement avec des Waders troués. Quoi qu'il en soit, cela a grandement faussé les données d'étude dans ce domaine....
Je viens de lire une étude récente de l'université d'Osaka au japon, sur l'impact du wading dans les cours d'eau. Sujet pris sérieusement dans ce pays à forte densité démographique, pour autant attaché à préserver ses espaces naturels.
Pour être complète, l'étude a été effectuée sur base de renseignements et analyses collectés dans différents pays de la planète, dont la France 1ère destination touristique mondiale(on l'oublie), et les états unis. L'étude a duré la bagatelle de 5 ans !!
Certaines conclusions sont pour le moins surprenantes.
Si l''étude démontre une fois de plus l'impact extrêmement nocif du wading sur les têtes de bassin pendant les périodes d'incubation et de résorption de la vésicule des alevins, et dans toutes les zones de frayères,
ou pire de la sortie en troupeau avec la nouvelle mode des bobo's sortie marche dans l'eau froide et pure, pas plus haut que les chevilles sinon les chéris sont fatigués,
les impacts liés nos activités sur les secteurs plus aval vont se nicher là ou je ne les attendais pas.
Il apparaît que le wading dans ces zones, pour peu qu'il soit pratiqué respectueusement en tenue adaptée n'est pas très impactant.
L'étude montre par contre que le wading et la baignade de masse dans les cours d'eau, lorsqu'ils sont pratiqués sans combinaison, majorité des cas l'été, contribue au déséquilibre des cours d'eau.
La dilution des crèmes solaires dans l'eau aurait un impact non négligeable sur la tension de surface, pouvant aller dans certains secteurs jusqu'à inhiber certaines éclosions, la tension de surface modifiée empêchant les insectes de sortir correctement de leur exuvie. C'est alors l'ensemble du cycle de vie de la rivière qui se retrouve perturbé.
Plus étonnant, même en l'absence de produits solaires, l'étude montre que les résidus de produits de bain présents sur la peau, savons et shampoings, participent aussi au déséquilibre des cours d'eau de manière non négligeable. D'autant plus que ces produits ont tous été étudiés pour une dissolution facile dans l'eau douce. L'étude va jusqu'à recommander de ne pas se baigner en eau douce moins de 6h après une douche ou un bain, idéalement de ne pas se laver avant si une sortie de ce type est prévue dans la journée.
Sur le cas des personnes ayant une sudation importante, l'étude n'a pas réussi à conclure définitivement. Néanmoins, les apports en urée /acide urique/ammoniac ( eh oui, c'est dégueu la sueur) semblent rester marginaux par rapport aux apports générés par la biomasse, dans les cours d'eau en bonne santé. Par précaution, il reste recommandé d'essuyer la sueur avant d'aller se baigner!!
Concernant les personnes qui se soulagent dans l'eau, l'étude a par contre montré un impact non nul dans les secteurs les plus fréquentés. Cette pratique n'est évidement pas recommandée.
La recommandation principale reste toutefois de se baigner préférentiellement en portant une combinaison, ou de marcher dans l'eau uniquement avec des waders, pour peu que ces équipements soient utilisés correctement.
Concernant ces tenues, il est en effet fortement recommandé de les laver le moins possible, et en tout cas après lavage de les laisser soumises aux intempéries pendant au moins 3 averses de 2 à 3h, afin d'éliminer un maximum des produits de nettoyage.
Dans certains secteurs fréquentés, les impacts sont tels que des villes américaines et japonaises envisagent très sérieusement d'interdire toute activité sur les secteurs amont, et de n'autoriser les baignades et le wading sur les secteurs aval qu'en tenue adaptée. Adieu shorts et maillots de bains. Il est prévu de verbaliser sévèrement les contrevenants, ainsi que ceux qui auraient l'indélicatesse de se soulager dans l'eau.
Les plus extrémistes vont jusqu'à imaginer une interdiction de baignade moins de 6h après une douche ou une bain savonné, et sont en train d'étudier un test de détection des produits de nettoyage corps et vêtements, qui serait à disposition des gardes de l'environnement, pour dressage de PV au delà d'un certain taux, encore en débats. les tests seront en vente dans les pharmacies pour que chacun puisse se tester avant baignade, et échapper au PV.
Nous sommes encore très loin de cette prise de conscience en France, pourtant l'un des pays les plus concernés par les activités en particulier touristiques autour de l'eau.
Gageons pourtant que si nous n'agissons pas de nous même pour limiter les dégâts, ce genre de mesures finira par arriver chez nous, comme les hamburgers et les saucisses herta ont fini par arriver !!
Un dernier point :
Cette étude très complète est allée jusqu'à analyser l'effet des flatulences sous l'eau, effet totalement annulé lors du port de waders en bon état , les combinaisons n'ayant elles aucun effet sur ce phénomène.
Le résultat est surprenant, les effets sont négligeables dans tous les pays , sauf en France ou des effets importants ont été décelés sur certaines rivières, très localisées.
En regardant les dates de réalisation des prélèvements, et en recoupant certains posts du Fofo, il m'est apparu clairement une évidence : Ed était non seulement sur le territoire français, mais à la pêche sur les rivières concernées ces jours là, visiblement avec des Waders troués. Quoi qu'il en soit, cela a grandement faussé les données d'étude dans ce domaine....