Au pays des truites
Publié : 10 avr. 2016 19:22
partie 1
Aucune technique, peu de résultats !
L’aventure commence sur une rivière célèbre pour ces galettes : l’Aven,
je n’ai que quelques heures avant de prendre possession de mon gite, j’en profite pour tenter une sortie sur le chemin de mes vacances ! J’avais repéré sur satellite un accès et Google view m’avait permis de voir de quoi stationner !
L’eau est claire, courante, on voit le fond partout, seul les endroits profond me cachent les habitantes de ces lieux, la berge a été piétinée a mainte reprise, les ronces omniprésentes ne facilitent pas ma progression, je pêche en remontant vers l’amont, je prospecte à la cuiller, ce petit bout de tôle est soit disant LE leurre à truite ! et accompagné de ma fidéle 62L c'est parti !
Et c’est en plein courant sur un radier de pierre que je prends une touche brutale à 3 mètres du bord !
Ça y c’est ma première truite ! Pas un spécimen mais sa taille n’a d’égale le plaisir que j’ai de tenir dans ma main ce petit lingot nerveux et vif !
Ce sera mon seul poisson en 2 heures de pêche, à mon retour je discuterais avec un gars du coin qui me dit que ce sont les pêcheurs de saumon qui arpentent le coin et me dit de tenter la rivière juste à coté le stergoz : moins pécher car les saumons n’y remonte pas !
Ayant pris possession du gite, L’après-midi ce sera direction l’Odet : courant puissant et c’est avec un poisson nageur dense que je prendrais une deuxième fario et louperais aussi une belle cogne à la cuiller.
Un premier bilan me laisse penser que cette pêche ne sera pas si facile que ça : le courant est fort, et je n’arrive pas à animer mes leurres correctement, sans doute les conditions de cette pêche en eau courante y sont pour quelque chose !
Mardi matin direction la vallée du stangala, des coteaux abruptes, une descente digne de mes sorties en snowboard,
descente vertigineuse
je quitte le sentier pédestre et me fie au bruit de l’eau qui s’échappe de la forêt, il y a de la mousse partout sur les arbres, des lichens parsèment le sol ainsi que la sphaigne, un endroit digne d’un conte de fée…
A tout moment je m’attends à voir un Korrigan sortir d’un arbre déraciné ! Arrivé au fond de la vallée après plus de 10 minutes de descente en free ride, l’Odet s’offre à moi :
turbulent Odet
des rapides, des remous, des blocs de granit émergents, le dépaysement est total face à mes rivières de l’ouest ! L’endroit est tel que je l’avais vu sur internet !
des herbiers ondulant
Cette matinée ne m’offrira aucun poisson ! Juste une truitelle dépiquée lors du droppage !
J’ai alterné les leurres, mais les rares touches l’ont été à la cuiller
La sortie terminée il faut remonter au parking, au risque de me perdre j’emprunte un sentier puis coupe par un routin bref à l’impro quoi ! La pente ma presque fait cracher les tripes, digne de mes jeunes années ou je crapahutais le long des glaciers des alpes avec mon snowboard sur le dos à la recherche des pentes vierges, mon sens d l’orientation me permet de retrouver le parking dans cette foret de houx et de chêne liège !
En bas la rivière
Plus de 20 minutes de montée, qui à dit que la pêche n’est pas du sport !
A ce moment là j’avoue avoir pris un coup au moral au niveau de mes prises, mes résultats sont à la hauteur de ma technique, c'est-à-dire nuls …..
Aucune technique, peu de résultats !
L’aventure commence sur une rivière célèbre pour ces galettes : l’Aven,
je n’ai que quelques heures avant de prendre possession de mon gite, j’en profite pour tenter une sortie sur le chemin de mes vacances ! J’avais repéré sur satellite un accès et Google view m’avait permis de voir de quoi stationner !
L’eau est claire, courante, on voit le fond partout, seul les endroits profond me cachent les habitantes de ces lieux, la berge a été piétinée a mainte reprise, les ronces omniprésentes ne facilitent pas ma progression, je pêche en remontant vers l’amont, je prospecte à la cuiller, ce petit bout de tôle est soit disant LE leurre à truite ! et accompagné de ma fidéle 62L c'est parti !
Et c’est en plein courant sur un radier de pierre que je prends une touche brutale à 3 mètres du bord !
Ça y c’est ma première truite ! Pas un spécimen mais sa taille n’a d’égale le plaisir que j’ai de tenir dans ma main ce petit lingot nerveux et vif !
Ce sera mon seul poisson en 2 heures de pêche, à mon retour je discuterais avec un gars du coin qui me dit que ce sont les pêcheurs de saumon qui arpentent le coin et me dit de tenter la rivière juste à coté le stergoz : moins pécher car les saumons n’y remonte pas !
Ayant pris possession du gite, L’après-midi ce sera direction l’Odet : courant puissant et c’est avec un poisson nageur dense que je prendrais une deuxième fario et louperais aussi une belle cogne à la cuiller.
Un premier bilan me laisse penser que cette pêche ne sera pas si facile que ça : le courant est fort, et je n’arrive pas à animer mes leurres correctement, sans doute les conditions de cette pêche en eau courante y sont pour quelque chose !
Mardi matin direction la vallée du stangala, des coteaux abruptes, une descente digne de mes sorties en snowboard,
descente vertigineuse
je quitte le sentier pédestre et me fie au bruit de l’eau qui s’échappe de la forêt, il y a de la mousse partout sur les arbres, des lichens parsèment le sol ainsi que la sphaigne, un endroit digne d’un conte de fée…
A tout moment je m’attends à voir un Korrigan sortir d’un arbre déraciné ! Arrivé au fond de la vallée après plus de 10 minutes de descente en free ride, l’Odet s’offre à moi :
turbulent Odet
des rapides, des remous, des blocs de granit émergents, le dépaysement est total face à mes rivières de l’ouest ! L’endroit est tel que je l’avais vu sur internet !
des herbiers ondulant
Cette matinée ne m’offrira aucun poisson ! Juste une truitelle dépiquée lors du droppage !
J’ai alterné les leurres, mais les rares touches l’ont été à la cuiller
La sortie terminée il faut remonter au parking, au risque de me perdre j’emprunte un sentier puis coupe par un routin bref à l’impro quoi ! La pente ma presque fait cracher les tripes, digne de mes jeunes années ou je crapahutais le long des glaciers des alpes avec mon snowboard sur le dos à la recherche des pentes vierges, mon sens d l’orientation me permet de retrouver le parking dans cette foret de houx et de chêne liège !
En bas la rivière
Plus de 20 minutes de montée, qui à dit que la pêche n’est pas du sport !
A ce moment là j’avoue avoir pris un coup au moral au niveau de mes prises, mes résultats sont à la hauteur de ma technique, c'est-à-dire nuls …..