méthode de répartition des anneaux
Publié : 22 janv. 2011 23:05
Nous allons maintenant étudier de quelle manière nous pouvons nous affranchir de ces chartes d'espacement et de nombre d'anneaux afin de rentrer plus avant dans des constructions personnelles.
Nous proposons pour cela une traduction et une restitution personnelle d'un article de DON MORTON parue dans le N°6 de RODMAKER MAGAZINE.
Avant de commencer nous tenons à préciser que cette méthode n'est pas présentée comme étant la meilleure du monde, chaque pêcheur devra se faire son propre avis, utiliser et comparer, il s'agit surtout d'une méthode de travail qui permettra à tous les constructeurs de cannes de déterminer eux-mêmes le nombre d'anneaux à placer, de les espacer via une méthode qui tient compte de l'action de la canne, et plus seulement de la longueur.
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Cette technique d'espacement des anneaux est appelée par l'auteur « espacement à angle constant des anneaux ».On considère la canne comme étant composée de deux parties, le scion courbé d'une part, dont le rôle est d'amortir les rushs et de fatiguer le poisson, et le manche d'autre part, qui reste droit pendant le travail de la canne, et finit par supporter tous les efforts. La canne travaillant à 90° d'angle est dans une situation de travail exigeante, mais en garde sous le coude, c'est le « max confort sans forcer » : notre point de départ pour espacer les anneaux.
La méthode consiste donc à l'origine à faire plier le blank à 90° sur un plan vertical, le talon creux de la canne emboité librement sur un cône, ce qui permet en même temps de repérer l'épine et de bien positionner les anneaux ( à l'opposé de l'épine sur une canne spinning).
Devant la difficulté de réaliser une telle méthode, nous proposons quelques ajustements, rendant peut-être la mise en oeuvre plus aisée.
Nous travaillons ainsi sur un plan horizontal, une porte-palière mise sur des tréteaux devrait faire l'affaire.
Le Blank est solidement fixé sur celle-ci, parallèlement au grand côté de la table, à l'aide d'adhésif armé de bonne qualité, car il ne faudrait pas que l'ensemble ait du jeu, faussant les résultats, ou cède soudainement sous l'effort avec les conséquences que l'on imagine sur le blank. On positionnera l'adhésif sur la partie forte du blank, au niveau du talon, cette partie étant amené à rester relativement rigide pendant le travail.
On fixe ensuite sur le scion une couche d'adhésif costaud, qui nous servira d'accroche pour fixer le blank sur la table une fois la courbure obtenue.
On plie ensuite le blank, jusqu'à l'obtention d'une courbe tenant dans un angle à 90°, ce point précis étant peu explicite dans la méthode originale, nous ferons en en sorte qu'une quinzaine de cm au moins de l'extrémité du scion soit perpendiculaires au talon, en n'exerçant qu'une tirée sur le scion : différents montages on montré que les emplacements des anneaux variaient peu à nombre égal, pourvu que la canne soit dans une situation de contrainte forte, à 90° (voir shéma).
Une fois que la canne est en flexion, solidement fixée sur la table, nous constatons que le talon commence à fléchir de la parallèle donnée par le grand côté de la table, repérer l'endroit où cet écart atteint 1,5 cm.
À l'aide d'un grand rapporteur, ou d'une fausse-équerre de charpente,, on fait partir du scion un trait parallèle au grand côté de la table, constituant le bord d'un angle de 120° , dont l'autre bord va rejoindre le talon du blank au point précédemment repéré où l'écart est mesuré à 1,5 cm.
On va diviser ensuite cet angle de 120° en autant de secteurs que l'on veut d'anneaux dont les intersections avec le blank courbé seront les endroits où seront placés les anneaux.
Par exemple si l'onveut une canne de 9 anneaux scion compris, on divise 120° en 8 (principe des intervalles et des piquets....), et l'on obtient 15°.
A l'aide d'un rapporteur, on divise donc l'angle de 120° en 8 secteurs de 15°, on trace sur la table les bords des angles de 15° jusqu'à ce qu'ils croisent le blank en flexion, on repère ces points : les anneaux seront placés là.
À l'exception toutefois des deux anneaux les plus proches du talon de la canne, on montera ceux-là suivant une autre méthode, tenant compte de l'emplacement et de la taille du moulinet.
Une fois la place des anneaux repérée, on détache la canne, on fixe provisoirement les anneaux, à l'aide de petits serre-flex par exemple.
En fonction de la longueur de poignée voulue, on place provisoirement le moulinet.
L'idéal est que le fil, en moulinant, ne fasse qu'effleurer les bords des deux premiers anneaux, il faut donc bouger ces deux anneaux jusqu'à obtenir le bon réglage.
L'auteur conseille pour l'anneau de départ (le plus proche du porte-moulinet), de prendre un anneau dont le diamètre soit deux fois inférieur au diamètre de la bobine du moulinet.
Ne vous formaliser pas si vous n'arrivez pas à obtenir un frottement parfait du fil à l'intérieur du premier anneau; c'est très compliqué et peu de cannes respectent ce cahier des charges.
L'idée à retenir est surtout que le premier anneau doit guider le passage du fil au sortir du moulinet et ne pas exercer sur lui de friction trop forte.
Nous proposons pour cela une traduction et une restitution personnelle d'un article de DON MORTON parue dans le N°6 de RODMAKER MAGAZINE.
Avant de commencer nous tenons à préciser que cette méthode n'est pas présentée comme étant la meilleure du monde, chaque pêcheur devra se faire son propre avis, utiliser et comparer, il s'agit surtout d'une méthode de travail qui permettra à tous les constructeurs de cannes de déterminer eux-mêmes le nombre d'anneaux à placer, de les espacer via une méthode qui tient compte de l'action de la canne, et plus seulement de la longueur.
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Cette technique d'espacement des anneaux est appelée par l'auteur « espacement à angle constant des anneaux ».On considère la canne comme étant composée de deux parties, le scion courbé d'une part, dont le rôle est d'amortir les rushs et de fatiguer le poisson, et le manche d'autre part, qui reste droit pendant le travail de la canne, et finit par supporter tous les efforts. La canne travaillant à 90° d'angle est dans une situation de travail exigeante, mais en garde sous le coude, c'est le « max confort sans forcer » : notre point de départ pour espacer les anneaux.
La méthode consiste donc à l'origine à faire plier le blank à 90° sur un plan vertical, le talon creux de la canne emboité librement sur un cône, ce qui permet en même temps de repérer l'épine et de bien positionner les anneaux ( à l'opposé de l'épine sur une canne spinning).
Devant la difficulté de réaliser une telle méthode, nous proposons quelques ajustements, rendant peut-être la mise en oeuvre plus aisée.
Nous travaillons ainsi sur un plan horizontal, une porte-palière mise sur des tréteaux devrait faire l'affaire.
Le Blank est solidement fixé sur celle-ci, parallèlement au grand côté de la table, à l'aide d'adhésif armé de bonne qualité, car il ne faudrait pas que l'ensemble ait du jeu, faussant les résultats, ou cède soudainement sous l'effort avec les conséquences que l'on imagine sur le blank. On positionnera l'adhésif sur la partie forte du blank, au niveau du talon, cette partie étant amené à rester relativement rigide pendant le travail.
On fixe ensuite sur le scion une couche d'adhésif costaud, qui nous servira d'accroche pour fixer le blank sur la table une fois la courbure obtenue.
On plie ensuite le blank, jusqu'à l'obtention d'une courbe tenant dans un angle à 90°, ce point précis étant peu explicite dans la méthode originale, nous ferons en en sorte qu'une quinzaine de cm au moins de l'extrémité du scion soit perpendiculaires au talon, en n'exerçant qu'une tirée sur le scion : différents montages on montré que les emplacements des anneaux variaient peu à nombre égal, pourvu que la canne soit dans une situation de contrainte forte, à 90° (voir shéma).
Une fois que la canne est en flexion, solidement fixée sur la table, nous constatons que le talon commence à fléchir de la parallèle donnée par le grand côté de la table, repérer l'endroit où cet écart atteint 1,5 cm.
À l'aide d'un grand rapporteur, ou d'une fausse-équerre de charpente,, on fait partir du scion un trait parallèle au grand côté de la table, constituant le bord d'un angle de 120° , dont l'autre bord va rejoindre le talon du blank au point précédemment repéré où l'écart est mesuré à 1,5 cm.
On va diviser ensuite cet angle de 120° en autant de secteurs que l'on veut d'anneaux dont les intersections avec le blank courbé seront les endroits où seront placés les anneaux.
Par exemple si l'onveut une canne de 9 anneaux scion compris, on divise 120° en 8 (principe des intervalles et des piquets....), et l'on obtient 15°.
A l'aide d'un rapporteur, on divise donc l'angle de 120° en 8 secteurs de 15°, on trace sur la table les bords des angles de 15° jusqu'à ce qu'ils croisent le blank en flexion, on repère ces points : les anneaux seront placés là.
À l'exception toutefois des deux anneaux les plus proches du talon de la canne, on montera ceux-là suivant une autre méthode, tenant compte de l'emplacement et de la taille du moulinet.
Une fois la place des anneaux repérée, on détache la canne, on fixe provisoirement les anneaux, à l'aide de petits serre-flex par exemple.
En fonction de la longueur de poignée voulue, on place provisoirement le moulinet.
L'idéal est que le fil, en moulinant, ne fasse qu'effleurer les bords des deux premiers anneaux, il faut donc bouger ces deux anneaux jusqu'à obtenir le bon réglage.
L'auteur conseille pour l'anneau de départ (le plus proche du porte-moulinet), de prendre un anneau dont le diamètre soit deux fois inférieur au diamètre de la bobine du moulinet.
Ne vous formaliser pas si vous n'arrivez pas à obtenir un frottement parfait du fil à l'intérieur du premier anneau; c'est très compliqué et peu de cannes respectent ce cahier des charges.
L'idée à retenir est surtout que le premier anneau doit guider le passage du fil au sortir du moulinet et ne pas exercer sur lui de friction trop forte.