L'époxy et l'acétone
L'acétone va altérer tout de suite les propriétés mécaniques de l'époxy et aussi l'accroche du vernis sur la ligature.
L'acétone génère de la porosité. De plus, lors de l'évaporation de l'acétone qui prend un certain temps, puisqu'il n'est pas miscible avec l'époxy, il va y avoir un retrait qui va donc réduire l'accroche du vernis.
Donc 20% d'acétone dans le vernis c'est 20% d'évaporation et selon l'hygrométrie et la température, plus ou moins optimales, cela va augmenter le temps d'évaporation pendant que le durcisseur agit. Quand le vernis est catalysé, l'acétone n'est pas complètement évaporé même si les conditions sont réunies. Vous pouvez imaginer la suite...
Pour fluidifier l'époxy, il vaut mieux utiliser l'alcool ménager à 90°c qui est moins agressif et qui n'interagit que faiblement sur l'époxy. L'alcool à bruler peut aussi être employé.
Certains formulateurs de résine vendent des diluants qu'ils préconisent et déconseillent fortement l'acétone.
Le MEK (formulaion anglaise) est le meilleur diluant et le moins agressif, c'est donc le Méthyl éthyl cétone...
A mon avis pour le rodbuilding, le travail de la lampe à alcool est le meilleur outil pour fluidifier l'époxy, ce qui permet à la résine de mieux pénétrer dans la ligature, mais aussi d'améliorer la phase de réticulation.