15-16 août, premier acte avec le druide des lieux Steph et son bateau.
La pêche ne s’annonce pas spécialement bonne, les dernières sorties se sont résumées par des capots et les locaux n’annoncent pas de bonnes nouvelles non plus...
Jour 1 : Lunatiques !
Les perches sont là, sous nos pieds, nous les voyons avec les polarisantes tourner autour des herbiers. Seulement, les poissons ne sont pas en activité et n’ont pas grand chose à cirer de nos leurres. Nous touchons quelques poissons de façon un peu hasardeuse sur les premiers lancers, puis nous traversons un gros passage a vide.
On fait tourner les leurres, les techniques, les animations, on prend quelques belles perches de 35 à 40, mais encore une fois nous ne profitions clairement pas du potentiel qui se trouve sous nos pieds. A force de chercher à comprendre et faire tourner les leurres une part de la pêche semble trouvée, elles ne sont pas en activité il faut donc déclencher des attaques réflexes en pêchant rapidement avec des crankbaits qui plongent profond et viennent taper le fond et les herbiers, la couleur perche marche très très bien.
Je pense que les attaques déclenchées sont un comportement concurrentiel entre les grosses perches, qui mangent des plus petites perches. La technique, permettra de rentrer du poisson plus régulièrement, elle me permettra même de battre mon record perso. En capturant une tatane légendaire de 48 cm. Un très vieux poisson tout noir aux nageoires rongées par les parasites.
Le milieu de journée est plus creux comme toujours sur les lacs du Sud-Ouest, on trouve quelques petits poissons aux leurres de surface sur le cassant. La recherche du brochet ne donne rien.
En fin de journée en plein milieu du lac sur la route du retour, on trouve au sondeur une énorme patate, le fond passe de 11 m à 2,50 m. On fait demi-tour, on repasse dessus et la bim bam boum, monstrueuse cathédrale de fish dans le tombant, je colle rapidement un Black Minow 90 sur ma canne. Il y a beaucoup de vent le bateau dérive très vite, je lance derrière, le leurre entame sa descente et boum c’est pendu, une magnifique perche de presque 40 cm.
On se dit ok ! Là, on vient de trouver le truc sur lequel on va terminer en beauté la journée, on laisse dériver le bateau on s’équipe on tente de recaler la dérive avec le point GPS du Terrova. Malheureusement, pas de bon électronique sur le bateau, pas de gps, pas de Side, pas de repère visuel au milieu d’un si grand lac on ne parvient pas à repasser correctement sur le cassant et à localiser la boule de fish, c’est la grosse déception…
Steph termine malgré tout avec une belle perche de 43 au stickbait sur le cassant quelques minutes avant la fin de la journée.
Jour 2 : Rien de nouveau !
On part avec un peu plus de flèches à notre arc, malheureusement la pêche est toujours identique. Les perches sont là, mais difficiles à prendre de façon régulière même si on rentre de nombreux jolis poissons. Le crankbait qui dominait largement la veille ne fait plus énormément de différence avec le souple…
25-26 août, deuxième acte avec Julien en float tube. Nous savons plus ou moins comment les déclencher, où les trouver et surtout qu’une semaine avant elles commençaient leur rassemblement…
Jour 3 : Une EUPHORIE !
Sur l’eau à 7h, il ne fait vraiment pas bon en float tube, le temps est très gris, il y a gros de vent et gros de vague on charge de l’eau par l’arrière du float. Il faut palmer en permanence pour rester sur le poste.
En revanche, une fois stabilisé dessus c’est juste un truc de débile ! Elles sont là, elles sont grosses, elles ont faim et nous on est affuté comme des guerriers ! On les démonte aux crankbaits et aux souples. C’est « un lancer- un poisson » entre 36 et 46, on rigole, on dit fait chier lorsqu’elles ne font que 39, c’est juste de la folie si bien qu’on rempli nos bourriches en à peine 1h30 de pêche. On touche environ 20 poissons de 40 et + à nous deux.
La bouffe, nos leurres :
Nous avons un truc de prévu sur Cestas à midi du coup on arrête la pêche à 10 h et dans tous les cas on a notre compte pour aujourd’hui.
On remettra rapidement les float sur l’eau pour le coup du soir, on ferra quelques poissons mais forcément comparé au déménagement du matin ou on a déplacé une quantité industrielle de fish, on y va molo.
Jour 4 : Le jour et la nuit !
Dans la nuit le vent à tourné à 180 degrés, il est beaucoup plus faible que la veille, les vagues qui brassaient l’eau la veille ne sont plus là et les nuages ont disparu. Les poissons ont fait de même. Une belle leçon que nous donne la nature, la veille les vagues et le vent frappaient la berge, les petits poissons trouvaient leur alimentation dans cette berge, les perches étaient juste derrière. On n’est pas spécialement malheureux avec la matinée de la veille et prenons note de cet enseignement.
Sur une plage avec des bateaux au corp mort, on trouvera quelques perches, histoire de terminer cette deuxième session en beauté.
Retour du large en float à voile :
Les quelques poissons pris par chance en pêchant les perches :
Niveau matos : Encore et toujours la 62L, reine dans toutes les applications pour pêcher les perches. La 62 MX fait également très bien le boulot pour le leurre souple, très bien pour les jolis individus des lacs Landais, un peu moins pour les perchettes qui se décrochent plus facilement.
tres beau report, merci.